« Partage » propose de courts billets personnels, quelques citations et publications que j’aime, etc.

Levons la tête !

Publié le vendredi 4 décembre 2020

Un beau message de Mgr Michel Dubost…

Un beau message de Mgr Michel Dubost…

Les cinq langages de l’amour…

Publié le mardi 1 décembre 2020

« … Les cinq langages de l’amour de Gary Chapman : services rendus, paroles valorisantes, moments de qualité, cadeaux, toucher physique. Tels sont les langages que tous et toutes nous utilisons pour dire à l’autre que nous l’aimons. Si cette typologie peut être utile pour nous connaître nous-mêmes et découvrir quel est ou quels sont nos langages […]

« … Les cinq langages de l’amour de Gary Chapman : services rendus, paroles valorisantes, moments de qualité, cadeaux, toucher physique. Tels sont les langages que tous et toutes nous utilisons pour dire à l’autre que nous l’aimons. Si cette typologie peut être utile pour nous connaître nous-mêmes et découvrir quel est ou quels sont nos langages d’amour privilégiés, cette petite liste est surtout utile pour découvrir quel est le langage le plus familier de celui ou celle que nous voulons aimer. Si nous nous évertuons à continuer à lui offrir des fleurs alors qu’elle n’attend qu’à être saisie dans des bras aimants, nous risquons le dialogue de sourds. Si le Père connaît le Fils et le Fils connaît le Père, c’est que, dans la communion de l’Esprit, ils n’ont jamais fini de se connaître et d’apprendre à se parler un langage familier. Entrer en familiarité n’est jamais achevé. Parce qu’il n’est jamais simple de trouver le langage qui parle le mieux au cœur de ceux qu’on aime, il faut toujours s’y exercer. La langue de l’Esprit peut nous y aider.
Et vous, quel est le langage qui parlerait à votre cœur ? »

Avent dans la ville – Frère François-Dominique Forquin, op

Attendre Noël !

Publié le mercredi 25 novembre 2020

Le Seigneur frappe à ta porte, Il veut entrer chez toi ! – Le confinement me fatigue. Enfermé dans le temps qui passe. Je n’ai pas d’horizon. Je n’entends pas. – Son appel s’entend dans le silence du silence. Le Seigneur frappe à ta porte, Il veut entrer chez toi ! – Le cri des victimes m’arrache […]

Le Seigneur frappe à ta porte,

Il veut entrer chez toi !

– Le confinement me fatigue.

Enfermé dans le temps qui passe.

Je n’ai pas d’horizon. Je n’entends pas.

– Son appel s’entend dans le silence du silence.

Le Seigneur frappe à ta porte,

Il veut entrer chez toi !

– Le cri des victimes m’arrache le cœur.

L’acide de la violence ronge mon univers.

Et moi, je ne sais où aller.

– Son chemin commence là où il n’y a plus d’itinéraire.

Le Seigneur frappe à ta porte,

Il veut entrer chez toi !

– La tradition me fait mettre des lampions à la fenêtre.

Il est si doux d’être avec Marie

Et de lui dire : « s’il te plaît », « Merci » !

– Sa lumière découvre les sources cachées.

Le Seigneur frappe à ta porte,

Il veut entrer chez toi !

– Ma porte est fermée. Il fait froid.

J’ai beaucoup de chaleur à donner.

Mais je ne connais pas ceux qui en ont besoin.

– Sa plénitude ne se livre que dans le rien partagé.

Le Seigneur frappe à ta porte,

Il veut entrer chez toi !

– Un à un, je dispose les santons dans le crèche :

La Vierge, l’âne, le bœuf, le ravi,

Mais pas encore le petit Jésus !

– Sa Parole, comme berceau, a besoin d’un cœur de braise.

Le Seigneur frappe à ta porte,

Il veut entrer chez toi !

– Ah ! Le sourire des enfants qui ouvrent leurs cadeaux

Je pense à eux, à chacun d’entre eux

Pour ce Noël qui sera si différent

– Sa présence ne se dévoile pas sans la vérité de l’amour.

Le Seigneur frappe à ta porte,

Il veut entrer chez toi !

– Dans ce monde lacéré, déchiré parfois,

Tu veux établir un peuple fraternel

Et tu nous donnes un nouvel archevêque.

– Sa paix ne s’enracine que dans la profondeur de nos âmes.

Le Seigneur frappe à ta porte,

Il veut entrer chez toi !

Ouvre et entends-le te dire :

Je t’aime.

 

Mgr Michel Dubost

Silence !

Publié le mercredi 18 novembre 2020

Je ne suis pas très prolixe ces temps-ci… Peut-être un effet collatéral du nouveau confinement ? Mais voici une réflexion sur les bienfaits du silence, avec une jolie fleur (et son parfum à imaginer ! ) pour accompagner ce moment…   «  Reconnaître les moments où, sans jamais s’imposer, Dieu vient à notre rencontre. Ne […]

Je ne suis pas très prolixe ces temps-ci… Peut-être un effet collatéral du nouveau confinement ? Mais voici une réflexion sur les bienfaits du silence, avec une jolie fleur (et son parfum à imaginer ! ) pour accompagner ce moment…

 

«  Reconnaître les moments où, sans jamais s’imposer, Dieu vient à notre rencontre. Ne l’imaginons pas – sauf rarissimes exceptions – nous apparaître ou bavarder avec nous sur Skype ou WhatsApp. Il frappe plutôt à la porte de notre cœur. Si le vacarme s’y déchaîne, bruits incessants du dehors, soucis et complots au-dedans, nous ne l’entendrons pas. Le recueillement est d’or. Car faire silence, « c’est écouter Dieu partout où il exprime sa volonté, dans la prière et ailleurs » (Madeleine Delbrêl). »

p. Thibault Van Den Driessche, assomptionniste.

 

 

La force d’une parabole

Publié le vendredi 9 octobre 2020

VENDREDI 9 OCTOBRE 2020 Dominique Greiner, rédacteur en chef de Croire-La Croix   L’encyclique Fratelli tutti publiée le dimanche 4 octobre est longue et dense. Il serait toutefois dommage de ne pas faire l’effort d’une lecture, même partielle, de ce texte sur la fraternité et l’amitié sociale. Et pourquoi ne pas commencer par le chapitre 2 dans lequel le pape […]

La Croix - Croire
VENDREDI 9 OCTOBRE 2020
Dominique Greiner Dominique Greiner,
rédacteur en chef de Croire-La Croix

 

L’encyclique Fratelli tutti publiée le dimanche 4 octobre est longue et dense. Il serait toutefois dommage de ne pas faire l’effort d’une lecture, même partielle, de ce texte sur la fraternité et l’amitié sociale. Et pourquoi ne pas commencer par le chapitre 2 dans lequel le pape François médite sur la parabole du Bon Samaritain ? La force de la parabole est de garder toute son actualité. Aujourd’hui encore, ils sont nombreux ceux et celles qui tombent sur le chemin, souvent dans l’indifférence, alors qu’ils ont besoin d’aide. Face aux détresses dont nous pouvons être les témoins, la question de Jésus au légiste est adressée à chacun de nous :  » Lequel de ces trois, à ton avis, s’est montré le prochain de l’homme tombé aux mains des brigands ?  »  » À qui t’identifies-tu ? Parmi ces personnes, à qui ressembles-tu ? « , traduit le pape François, bien conscient que la question est  » crue, directe et capitale « . Mais c’est aussi une invitation à ne pas fermer les yeux sur les souffrances et à faire preuve d’imagination pour y répondre, avec d’autres, comme l’ont fait des générations de chrétiens avant nous quand ils ont créé des lieux hospitaliers pour accueillir et soutenir les plus vulnérables : malades, enfants abandonnés, personnes handicapées, anciens… Notre monde a besoin que cette histoire de fraternité continue à s’écrire.

Belle entrée en été !

Publié le mercredi 24 juin 2020

… avec la fête de saint Jean-Baptiste !

… avec la fête de saint Jean-Baptiste !

Dire « Notre Père »

Publié le mercredi 17 juin 2020

Dans quel état d’esprit sommes-nous quand nous voulons prier et que les premiers mots qui nous viennent sont ceux que Jésus a enseigné à ses disciples ; « Notre Père » ? À qui nous adressons-nous ? Le ciel paraît vide. dieu semble insaisissable. Entend-il ? Existe-t-il seulement ? Notre foi, notre condition de prière, n’est-elle qu’un […]

Dans quel état d’esprit sommes-nous quand nous voulons prier et que les premiers mots qui nous viennent sont ceux que Jésus a enseigné à ses disciples ; « Notre Père » ?

À qui nous adressons-nous ? Le ciel paraît vide. dieu semble insaisissable. Entend-il ? Existe-t-il seulement ? Notre foi, notre condition de prière, n’est-elle qu’un cri sans écho dans la nuit ? Le malheur demeure. Les coups qui frappent les hommes sont inesquivables. Dieu va-t-il y remédier ? À quoi bon prier ? Reste-t-il une espérance, et si oui laquelle ? Dans un monde sans amour, comment aimer Dieu que l’on ne voit pas, alors qu’on aime si mal ses frères que l’on voit ?

La prière est un défi. Elle est épreuve de la foi dans un monde oublieux de Dieu. Elle est épreuve de l’espérance dans la condition souffrante. Elle est épreuve de l’amour qui doit purifier les cœurs de la haine.

Jésus nous incite à affronter ce défi et à surmonter ces épreuves. Il nous dit : « Vous donc, priez ainsi : ‘Notre Père…' », et non comme les païens qui répètent des mots ni comme des hypocrites qui se font voir. Les disciples, eux, savent que le Père voit dans le secret.

… La prière du Christ nous place sous le regard du Père des Cieux, nous mettant dans une intimité avec Dieu…

 

Card. Jean-Marie Lustiger

Hommage patriotique

Publié le samedi 6 juin 2020

En hommage à tous ceux qui ont contribué à une Liberté qui nous est chère, même si elle reste encore trop souvent si malmenée, et en particulier à mes parents qui ont activement participé au débarquement de Normandie : Sous le commandement du Capitaine de Corvette de Lesquen du Plessis-Casso, Roger Le Buf (10 novembre […]

En hommage à tous ceux qui ont contribué à une Liberté qui nous est chère, même si elle reste encore trop souvent si malmenée, et en particulier à mes parents qui ont activement participé au débarquement de Normandie :

Sous le commandement du Capitaine de Corvette de Lesquen du Plessis-Casso, Roger Le Buf (10 novembre 1921 + 31 juillet 2017), mon père était « Enseigne de vaisseau de 2e classe » à bord de la frégate K 258 « L’ Escarmouche », qui participa en juin 1944 à l’opération « Overlord » dans le dispositif d’escorte des convois vers OMAHA BEACH.

Ma mère, Colette Dubost (7 mars 1923), terminait ses études à l’ École d’ Infirmières de Caen : elle fut la seule survivante de son équipe chirurgicale basée à l’hôpital du Bon Sauveur pendant les 40 jours de la bataille de Caen.

Commémoration du débarquement, le 6 juin 2014, à Ouistreham :

 

Dimanche de Pentecôte !

Publié le dimanche 31 mai 2020

« Ô divin amour, ô lien sacré qui unissez le Père et le fils, Esprit tout puissant, fidèle consolateur des affligés, pénétrez dans les abîmes profonds de mon cœur et faites-y briller votre éclatante lumière. Répandez votre douce rosée sur cette Terre déserte, afin de faire cesser sa longue aridité. Envoyez les traits célestes de votre […]

« Ô divin amour, ô lien sacré qui unissez le Père et le fils, Esprit tout puissant, fidèle consolateur des affligés, pénétrez dans les abîmes profonds de mon cœur et faites-y briller votre éclatante lumière. Répandez votre douce rosée sur cette Terre déserte, afin de faire cesser sa longue aridité. Envoyez les traits célestes de votre amour jusqu’au sanctuaire de mon âme, afin qu’en y pénétrant ils allument des flammes ardentes qui consument toutes mes faiblesses, mes négligences et mes langueurs. Venez donc, venez doux Consolateur des âmes désolées, refuge dans les dangers et protecteur dans la détresse. Venez, vous qui lavez les âmes de leurs souillures et qui guérissez leurs plaies. Venez, force du faible, appui de celui qui tombe. Venez, docteur des humbles et vainqueur des orgueilleux. Venez, père des orphelins, espérance des pauvres, trésor de ceux qui sont dans l’indigence. Venez, étoile des navigateurs, port assuré de ceux qui ont fait naufrage. Venez, force des vivants et salut de ceux qui vont mourir. Venez, ô Esprit-Saint, venez et ayez pitié de moi. Rendez mon âme simple, docile et fidèle, et condescendez à ma faiblesse, avec tant de bonté que ma petitesse trouve grâce devant votre grandeur infinie, mon impuissance devant votre force, mes offenses devant la multitude de vos miséricordes. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ, mon Sauveur. Amen. »  

Saint Augustin

L’amour de Dieu

Publié le mardi 21 avril 2020

« Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique. En écoutant cette parole, nous tournons le regard de notre cœur vers Jésus crucifié et nous sentons en nous que Dieu nous aime, il nous aime vraiment, et il nous aime tant ! Voilà l’expression la plus simple qui résume tout l’Évangile, toute […]

« Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique. En écoutant cette parole, nous tournons le regard de notre cœur vers Jésus crucifié et nous sentons en nous que Dieu nous aime, il nous aime vraiment, et il nous aime tant ! Voilà l’expression la plus simple qui résume tout l’Évangile, toute la foi, toute la théologie : Dieu nous aime d’un amour gratuit et infini. »

Pape François